Projet PROVEG

Date de réalisation : 

 2020 – 2022

Porteur du projet : 

Partenaires :

  • AGHYLE
  • CERFRANCE Normandie Maine et ARAD
  • Normandie Université – Unité GLYCOMEV EA 4358
  • NatUp
 

Descriptif du projet :

Le projet de recherche PROVEG (PROtéines VEGétales) vise à évaluer et spatialiser le potentiel d’une diversité de cultures absentes ou peu implantées en région Normandie, et dont les productions présentent une teneur en protéines supérieure à celle des plantes cultivées actuellement.

Cette démarche s’inscrit dans la volonté de contribuer au développement des cultures protéiques pour amplifier leur production mais répond également à un enjeu de diversification et d’allongement des rotations. Ainsi, le projet évaluera le potentiel d’une diversité de cultures de légumineuses à graines (pois, féverole, lupin, lentille), mais également celui d’une culture actuellement mineure : le quinoa.

PROVEG (PROtéines VEGétales) est un projet de 2 ans, sélectionné dans le cadre de l’AMI Protéines Végétales Normandie 2019, qui s’appuie sur le Plan Régional pour les protéines végétales destinées à l’alimentation humaine.

Contexte :

En raison de leur teneur en protéines, plusieurs types de plantes présentent des atouts pour l’alimentation humaine, notamment les légumineuses, les céréales et les oléagineux. Le rôle des légumineuses dans la nutrition a été reconnu comme une source pertinente de protéines ainsi que pour d’autres avantages pour la santé. Le soja, l’arachide, le haricot, le pois, le lupin, le pois chiche, la fève, la féverole ou la lentille sont actuellement les légumineuses les plus importantes pour l’alimentation humaine (DeRon, 2015).

L’augmentation de la part des légumineuses dans les surfaces cultivées pourrait réduire le déficit actuel en protéines et contribuer à la transition vers des systèmes agricoles plus durables. En effet, les légumineuses contribuent à l’amélioration durable de l’environnement en raison de leur capacité à fixer l’azote et leurs effets bénéfiques sur le sol (Coba de la Pea and Pueyo, 2012; Drevon et al. 2015 ; Mahmood et al. 2017).

Certaines cultures mineures, telles que le chanvre, l’amarante, le quinoa, le sarrasin et le chia sont reconnues comme d’excellentes sources de protéines et leurs graines contiennent notamment la lysine, un acide aminé essentiel, peu présent dans les céréales. Les évaluations nutritionnelles du quinoa indiquent par exemple qu’il constitue une source de protéines complètes, de minéraux, de vitamines, d’huiles de haute qualité et de flavonoïdes. Cette culture maintient une productivité importante dans les sols pauvres et dans des conditions de stress hydrique et de salinité élevée (Choukr-Allah et al. 2016).

Objectifs : 

  • Evaluer et spatialiser le potentiel d’une diversité de cultures absentes ou peu implantées en Région
  • Contribuer au développement des cultures protéiques, amplifier leur production
  • Diversification et allongement des rotations 

FINANCEMENT :

CONTACT :

Dr Wassila RIAH-ANGLET – Chargée de recherche en Ecologie microbienne des sols, UniLasalle

📧 : wassila.riah@unilasalle.fr